19 mai 1962, la fin de la guerre d’Algérie inaugure une vaste vague de massacre des Harkis abandonnés par l’armée française. Certaines familles réussiront à prendre le bateau pour la France. Mais à la violence de la guerre succèdera celle des camps, des cités dites “d’accueil”, ces centres de transit, ou ses hameaux de forestage. Ce travail soutenu par le conseil Régional du Languedoc Roussillon entend revenir sur les traces de ce passé en allant vers ces femmes et ces hommes qui sont passés par ces camps dans le sud de la France de 1962 à 1975.
