Artisans du bon sens -
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Artisans du bon sens

En ces temps de pandémie, difficile d’échapper à l’inquiétude, à la culpabilité, à la colère. Les bouleversements auxquels nous sommes soumis nous renvoient à l’obsolescence programmée (?) de certains de nos arts de vivre, à leurs impasses. Dans un monde régi par la loi de la maximisation des profits, et réglé par la logique de marché, ce virus nous fait perdre de jours en jours certaines de nos souverainetés, de nos conquêtes. Il interroge nos illusions de toute-puissance. Il nous amène à reconsidérer la notion de “progrès” tel que nous l’instruisons ; de son bon usage.  L’avidité du « confort », de l’immédiateté, du toujours plus, du toujours mieux révèle ses écueils. Tout est trop et tout à la fois jamais assez. La consommation promue en art de vivre comble nos vides qui demeurent insatiables. Toujours plus connectés aux dernières évolutions technologiques sur nos écran plats et à bien y considérer, toujours plus déconnectés des reliefs de la la terre.

Alors cette menace nous interpelle. Nous sommes confrontés aux contraintes du confinement, à l’éloignement de nos proches, à la peur de  ne pas pouvoir pourvoir à nos besoins, à la nécessité de bénéficier de soins.  Subitement des notions de bon sens commun refond surface. Nos proximités deviennent essentielles.  Nous  re-découvrons les vertus de nos voisinages, de la vie nos territoires, du maillage de nos services de proximité, du tissage essentiel entre producteurs, transformateur, distributeurs.

Le brouhaha médiatique, le bouillonnement d’émergences, la surabondance d’indignations, l’inflation d’injonctions contradictoires et de la peur signalent combien nous sommes démunis.  Dans cette cacophonie, on ne plus à quels « saints » se vouer. Un consensus s’éveille sur la nécessité d’agir.

Ici et là, à deux pas de chez nous, au seuil de nos portes, sur nos territoire, il y a pourtant des femmes et des hommes, des sentinelles. Nuls héros, nulles figures tutélaires, nulles personnalités emblématiques, ils s’appellent Guillaume, Nicholas, Johanna, … comme d’autres, ils incarnent simplement, modestement, une notion dont nous nous sommes probablement trop éloignés : Le bon sens, “la chose du monde la mieux partagée.”

Alors tendons l’oreille, et laissons nous embarquer par quelques inspirations.